Lorsque je rencontre Aline pour la 1ère fois, elle est en essai bébé depuis un an et demi.  Elle est déjà maman d’une petite fille de 4 ans qu’elle a eue sans aucune difficulté, sa première grossesse et son accouchement se sont parfaitement déroulés. 

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Elle a passé plusieurs examens médicaux pour cette seconde grossesse et tous les voyants sont au vert. Elle sent pourtant au fond d’elle que quelque chose “résiste” selon ses termes. Elle vient me voir pour que nous explorions ce blocage.

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Lors de la première séance, elle prend le temps de me raconter son parcours de vie, sa rencontre avec son mari et leur désir de fonder une famille. Elle évoque avec plaisir sa grossesse, qui était aussi sereine que possible. Elle me raconte en détails son accouchement qui était conforme à ses volontés et son post-partum intense et remuant.

 

Lorsque nous abordons son désir d’enfant, elle m’explique qu’elle ressent beaucoup de colère, d’incompréhension. Elle se sent coupable de ne pas pouvoir à nouveau tomber enceinte comme elle le voudrait. 

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Je prends le temps d'expliquer à Aline en quoi consiste l’hypnose et ce que je peux lui apporter. A sa demande, nous fixons un second rendez-vous 15 jours plus tard pour démarrer l'accompagnement en hypnose.

 

Lors de cette seconde séance, je propose à Aline d’aller questionner son inconscient sur son ressenti du premier accouchement. Elle est étonnée de ma proposition car elle pense l’avoir bien vécu, mais elle accepte avec enthousiasme! Après une entrée en transe (un état modifié de conscience propice au changement et à l’introspection. Il s'apparente à un profond état de relâchement et de détente, un peu comme on se sent après une méditation ou un cours de yoga) tout en douceur, je lui demande de repasser le film de l’accouchement de sa fille. Elle me décrit chaque étape avec précision : les contractions, l’intensité, la sortie de son bébé … Elle va même jusqu’à bouger ses mains pour accueillir son bébé comme l’a fait ce jour-là. Elle le prend, le pose contre sa poitrine comme elle l’avait fait le jour de sa naissance, et c’est avec beaucoup d’émotion et de larmes qu’elle me dit : “j’ai compris”.

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J’accompagne Aline dans sa sortie de transe. Elle est très émue, pleure à chaudes larmes et sourit en même temps. Elle me confie alors : “J’ai cru que je n’aimais pas ma fille quand elle est née. C’était mon premier enfant et je m’attendais à ce que ça se passe comme dans les films : des cris de joie, des larmes, des effusions avec mon mari, des mots d’amour… Mais pour moi ça a été si fort tout cet amour que j’étais sidérée. Je n’ai rien pu dire ou faire, j’étais comme anesthésiée par ce trop-plein d’amour. Et j’ai interprété ce manque de réaction comme un rejet alors que c’était tout le contraire”.

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J’ai eu le plaisir de revoir Aline trois semaines plus tard et nous avons fait une séance bilan : elle se sentait beaucoup plus légère, “libérée d’un poids” selon ses propres termes. Elle se sent en paix avec ce premier accouchement et se sent prête à accueillir un nouveau bébé dans sa famille. 

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Nous nous sommes revues quelques mois après pour un accompagnement doula... mais ceci est une autre histoire !